Longtemps le vêtement féminin a provoqué de nombreux scandales au sein de la société : le pantalon a été interdit aux femmes depuis une ordonnance de 1800. Ce vêtement, symbole du pouvoir masculin, ne devait surtout pas être porté par les individus de sexes ou de genres féminins car cela risquait d’entrainer une confusion des genres, dangereuse. Certaines ont bravé l’interdit soit pour leurs métiers ou leurs convictions politiques.
Au final cette loi a été abrogée…mais qu’en 2013 !!
Mais peu importe les modes qui défilent ou les années qui passent, les habits sont toujours la proie de critiques puissantes :
Du voile à la jupe, en passant par les survêtements de sport. Tout est au final prétexte à la tergiversation :
Si une femme porte le voile par conviction religieuse on la blâme.
Si une telle porte une jupe ou un décolleté certains la verront comme la pute ou la salope car elles osent dépasser les critères imaginaires de la bienséance féminine et donnent ainsi l’excuse des agressions.
Si l’autre s’habille en jogging et pull large, voilà qu’elle se laisse aller.
La société regarde, observe et juge chaque centimètre de tissu, ainsi que la femme qui devient la salope dans sa robe courte, la dépressive ou la coincée…. La liste est longue. Et c’est ainsi que l’habit fait le moine.
Certes le fait de juger la personne selon son aspect n’est pas réservé seulement qu’à un seul genre ou un seul sexe loin de là : mais condamner l’apparence soi-disant sexuée de la personne est souvent attribuée au genre féminin. Ces reproches obligent ces personnes soit à se masculiniser, soit à se féminiser selon les pressions de son entourage. Cela peut paraitre anecdotique mais ces critiques peuvent aller jusqu’à l’agression et briment le bien-être des personnes concernées.
S’habiller ne concerne que nous selon nos gouts, nos critères, et lorsque on sort un habit de la penderie ne nous intéressons pas aux stéréotypes de genres, ou aux cancans.
Alors vive les jupes, les joggings, les shorts etc.… si nous sommes à l’aise dedans !