Cette semaine j’aimerai avoir une réflexion autour du bonheur (vaste sujet n’est-ce pas?)
Car aujourd’hui, les médias, la société, nos proches nous encouragent tout.es à être heureux et quoi de plus normal me diriez-vous que chacun.e y accède?
Mais plus j’ai grandi et vieilli, plus je me rends compte qu’on nous prépare à un bonheur qui est tracé à l’avance pour nous : rencontre d’une personne (de sexe opposé que le nôtre évidemment), avoir un job stable, si possible à haute responsabilité nous permettant d’avoir un crédit pour l’achat d’un bien immobilier, et avoir des enfants (une condition sine qua non pour l’épanouissement féminin parait-il), idéalement pouvoir se payer une rolex à cinquante ans. Je grossis (à peine) le trait, mais c’est seulement pour souligner qu’on peut être parfois déterminer à suivre un bonheur qui nous ne correspond pas.
Il devient alors difficile de trouver son propre chemin lorsqu’on est habitué à un bonheur hétérocentrée, validiste, cisgenre, stéréotypé et matérialiste sur les bords. Et si on ne correspond pas à celui-ci on craint de ne pas trouver « Le bonheur » total qu’on nous vante.
Pourtant je pense qu’avant tout le bonheur ’est la chose la plus difficile à obtenir puisqu’il s’agit avant tout de se respecter soi-même ainsi que ses choix. Pour y parvenir, je pense qu’on peut être aider par certains facteurs :
-nos passions : qu’elles puissent être (activités culturelles, artistiques, sportives, culinaires militantes, bref tout.e activités humaines) il ne faut pas hésiter à la vivre comme nous le souhaitons puisque cela permet à la fois de prendre soin de nous et de pouvoir trouver des réponses aux questions qu’on se pose sur nous-même.
-un entourage bienveillant : évidemment trouver des appuis extérieurs pour nous soutenir et nous encourager, et si notre environnement familial ne nous le permet pas, il ne faut à hésiter à tisser des contacts ailleurs que ce soit au travers de rencontres personnelles amie.s ou d’associations vers qui on pourrait retrouver aide et réconfort.
Bien évidemment cette liste est non-exhaustive et chacun.e peut trouver des moments de paix et de plénitude selon ses propres centres d’intérêts et d’activités.
Une dernière chose sur le bonheur : malgré le fait qu’on nous argumente qu’être heureux et ce, 24h sur 24, 7/7 jours, il est normal de se sentir perdu, déboussolé, et d’avoir du mal à le trouver. C’est cette quête qui rend le bonheur si important, donc arrêtons de nous culpabiliser sur les moments où nous nous sentons tristes ou dépressifs : on n’est pas bizarre ou ennuyeux/se, non, juste humain/ne.
Dans ce cas je vous souhaite à tout.e.s d’être heureux/se tel que vous le souhaitez.